Francis Pourbagher

Limogé en septembre 2006, l'ex directeur de cabinet de l'UMP Manuel Aeschlimann ramène régulièrement les critiques dont il fait l'objet sur le terrain du racisme et de la discrimination du fait de ses origines.

1. Cité par Le Parisien du 14 novembre 2005 à propos de l'affaire de la télévision iranienne : «On m'attaque sur mes origines.»
2. Toujours à propos de l'affaire de la télévision iranienne, cité par le Parisien du 17 décembre 2005 : «C'est raciste et discriminatoire.»

Mais il n'est pas le dernier à manier un vocabulaire de discrimination du fait de l'âge ou de l'origine des personnes :

1. Francis Pourbagher cité par Libération du samedi 27 mai 2006 : «Je me dis, c'est un de ces jeunes étrangers des quartiers Nord qui ne nous aiment pas parce que nous représentons les institutions.»

Le 26 septembre 2006, il annonce publiquement son site internet (il a déposé le nom de domaine mbffrance.com le 8 juin 2006) par voie de tracts sur les pare-brises des voitures : le Mouvement des Binationaux Français^[1], sur fond de discrimination et d'exclusion à l'envers, estimant par exemple que les franco-étrangers sont les meilleurs ambassadeurs de la France dans le monde.

Francis Pourbagher s'est illustré à Asnières de manière ni exemplaire ni méritante, mais autoritariste. Florilège :

1. Détournement des caméras de vidéosurveillance à des fins partisanes (Libération, 06.04.2004).
2. Multiplication des altercations avec la police (c'est moi le patron ici).
3. Condamné pour dénonciation calomnieuse (à six mois de prison avec sursis, l'affaire serait en cass'). Le président de la 15e chambre, Alain Prache a ainsi déclaré à Francis Pourbagher : « Votre cursus et votre fonction excluent toute méprise quant à vos droits et devoirs en la matière» Alain Prache fustigera «l'instrumentalisation de l'autorité judiciaire et de la force publique, conçues pour la garantie des droits de l'homme. (...) Les lois de la République sont faites pour être respectées par tous, que l'on s'en souvienne.» (AFP 22.06.2006)
4. Artisan d'une exposition controversée qui deviendra l'affaire Irasnières.
5. Empoignade avec un administré en plein conseil municipal (Le Parisien, 01.10.2004)
6. Condamné en diffamation dans l'affaire des corbeaux d'Asnières.
7. Altercation en public avec Patricia CHAVINIER qui porte plainte (Le Parisien, 19.09.2006)
8. Attitude plus qu'ambiguë par rapport aux institutions démocratiques (Je ne peux pas me laisser soumettre à une poignée d'élus).
9. ....

Toujours démangé par le démon de la politique, il s'est présenté en 2007 aux élections législatives. Il se présenterait également en 2008 aux élections municipales. La question : a-t-il changé ? Est-il toujours le même ? S'est-il excusé auprès des habitants sur ses années passées avec Manuel Aeschlimann ? Beaucoup de questions. Pas (encore) de réponse.

Après quelques hésitations, il ne se présente finalement pas aux élections municipales 2008 d'Asnières-sur-Seine.

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